Le contrôle des parrainages au sein du Conseil constitutionnel a été une étape déterminante pour quatre anciens Premiers ministres, mais malheureusement, cette épreuve a marqué la fin du parcours pour deux d’entre eux. Ce mardi 9 janvier 2024 restera gravé comme le jour où Souleymane Ndene Ndiaye et Abdoul Mbaye ont été recalés lors de ce processus crucial.
La route menant à l’élection présidentielle s’est avérée semée d’embûches pour ces anciens Premiers ministres, dont le parcours politique et l’expérience étaient considérables. Pourtant, cette phase de validation des parrainages s’est révélée insurmontable pour eux.
Souleymane Ndene Ndiaye, désigné Premier ministre par le président Macky Sall en 2012, n’a pu obtenir que 3 784 parrainages validés, bien en deçà des critères nécessaires pour continuer dans la course à la présidence. De même, Abdoul Mbaye, figure politique de Guinguineo, n’a pas atteint le seuil requis malgré les 40 173 parrains rassemblés.
Cette élimination souligne l’importance capitale des parrainages dans le processus électoral, un critère décisif qui a écarté deux personnalités politiques majeures de la compétition présidentielle à venir. Pour eux, le rêve d’accéder à la plus haute magistrature du pays s’est brisé à cette étape cruciale du processus électoral.
Ce revers vient renforcer l’incertitude et l’implication croissante des autres candidats dans cette compétition, avec désormais une concurrence qui se resserre autour des deux anciens Premiers ministres restants, Mahammed Boun Abdallah Dionne et Aminata Touré. Leur capacité à franchir cette étape fait désormais l’objet d’une attention accrue dans les cercles politiques et parmi les électeurs, alors que la date du scrutin du 25 février 2024 se rapproche à grands pas.
Ce résultat met en lumière l’aspect impitoyable de la sélection des candidats à la présidence et souligne l’importance cruciale de la mobilisation des parrainages pour espérer accéder à cette haute fonction politique.