Dans la ville censée avoir vu naître Jésus, les célébrations sont réduites au minimum et la guerre est dans tous les esprits. A cause du conflit, le tourisme est aussi au point mort, au grand dam des commerçants.
Cette année, à Bethléem, il n’y a pas eu de cérémonie pour l’illumination du fameux sapin de douze mètres de haut. Ce dernier est d’ailleurs inexistant, tout comme la crèche en bois d’olivier et le marché de Noël. Il y a quelques taxis çà et là, deux policiers et des habitants attablés aux terrasses d’un café sous les arcades.
A l’approche de Noël, cette place est d’ordinaire le lieu de rassemblement des Chrétiens du monde entier: des milliers de pèlerins et des touristes, curieux, se pressent pour célébrer dans cette ville palestinienne, qui, selon la tradition chrétienne, a vu naître Jésus Christ il y a deux mille ans. Mais cette année, toute la ville est lestée d’un voile de deuil et la place de la Mangeoire est restée un vaste parking.