Le 3 septembre, malgré un mandat d’arrêt international émis par la Cour pénale internationale, Vladimir Poutine a été reçu en grande pompe par la Mongolie. Ce geste diplomatique témoigne des priorités d’Oulan-Bator : préserver ses relations avec son voisin du nord, la Russie, et limiter sa dépendance à l’égard de la Chine.
Une dépendance énergétique incontournable
La Mongolie est fortement dépendante de la Russie pour ses besoins énergétiques. En effet, 95 % des produits pétroliers consommés dans le pays proviennent de Russie, ainsi que 20 % de son électricité. Une rupture des liens avec Moscou pourrait avoir des conséquences économiques et énergétiques graves pour la Mongolie.
La Russie comme contrepoids à l’influence chinoise
Au-delà de la coopération énergétique, le renforcement des relations avec la Russie permet à la Mongolie de contrebalancer l’influence croissante de la Chine sur son économie. La Mongolie, enclavée entre ces deux puissances, cherche à diversifier ses partenariats tout en ménageant ses intérêts.
Une neutralité stratégique sur la scène internationale
En évitant de critiquer ouvertement la Russie, notamment sur la guerre en Ukraine, la Mongolie adopte une diplomatie prudente. À l’ONU, elle s’abstient lors des votes concernant le conflit, un choix qui lui permet de ne pas froisser Moscou, tout en maintenant une certaine indépendance vis-à-vis des pressions internationales.
Cet accueil montre ainsi que, malgré les défis géopolitiques, la Mongolie continue de privilégier des relations pragmatiques avec ses voisins puissants.
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