Le Comité Ad-hoc de facilitation a récemment entrepris une démarche pour relancer les discussions entre les acteurs politiques après la suspension des pourparlers dans un climat tendu. Une rencontre a eu lieu le 28 septembre au Ministère de l’Intérieur, rassemblant les principaux acteurs du processus électoral, dans l’espoir de parvenir à un consensus en vue d’élections transparentes et apaisées.
Selon le communiqué officiel de la réunion, les délibérations se sont déroulées dans une atmosphère démocratique et constructive, permettant de dégager un consensus à minima sur deux points essentiels :
- Prolongation des délais de dépôt des candidatures : Un accord a été trouvé pour repousser de 72 heures à une semaine les délais de dépôt des dossiers de candidature, offrant ainsi aux partis politiques et coalitions davantage de temps pour régulariser leurs candidatures.
- Divergence sur le casier judiciaire : La question du casier judiciaire est restée une source de désaccord, divisant les différentes parties prenantes.
À l’issue de cette réunion, le Ministre de l’Intérieur, Général Jean Baptiste Tine, a salué les efforts fournis par le Comité et les leaders politiques présents. Il s’est engagé à consulter les autorités supérieures pour faire état des résultats obtenus. Cependant, dans un revirement inattendu, un communiqué officiel du ministère a annoncé que les autorités compétentes avaient rejeté le consensus proposé. Ce rejet a suscité l’irritation du Comité Ad-hoc, qui a néanmoins exprimé sa gratitude envers le ministre et tous les acteurs ayant participé à cette rencontre.
Le Comité a souligné que, bien que limité, le consensus obtenu aurait pu rétablir un climat de confiance et contribuer à des élections sereines. Cependant, le rejet par les autorités a ravivé les inquiétudes. Dans un appel solennel, le Comité a exhorté les différentes parties à poursuivre les discussions de manière pacifique et républicaine, afin de préserver une démocratie apaisée.
Les principaux membres du Comité, dont Alioune Tine, Pr. Babacar Gueye, Babacar Fall, Abdoulaye Fofana Seck et Alain Ayadokoun, ont réaffirmé leur engagement en faveur d’élections transparentes et consensuelles, tout en espérant que les discussions pourront se poursuivre dans un climat plus serein et constructif.
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