La réunion organisée par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique avec les acteurs politiques, dont l’Alliance pour la transparence des élections législatives (ATEL), a pris une tournure inattendue ce samedi. Après des échanges vifs avec le ministre Jean Baptiste Tine, des membres de l’opposition ont quitté la salle, exprimant leur mécontentement. Ils ont exigé l’annulation des décrets qu’ils jugent injustes pour garantir un processus électoral transparent.
Le ministre de l’Intérieur n’a pas hésité à ironiser sur la situation, déclarant que les membres de l’ATEL « ne sont pas prêts à affronter les urnes », soulignant leur manque de préparation face aux échéances électorales.
Soutien de la société civile
La société civile, représentée par le directeur exécutif de l’ONG 3D, Moundiaye Cissé, suit de près le déroulement de ce processus électoral. Cissé a pris position en faveur de l’opposition, affirmant que « les revendications de l’opposition sont légitimes ». Cela souligne les divergences profondes entre le gouvernement et certains partis d’opposition, à l’approche des élections législatives.
Le dialogue reste tendu, et l’avenir du processus électoral semble plus incertain que jamais.
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