Lors du Conseil des ministres du mercredi 16 octobre 2024, Assimi Goïta, président de la transition au Mali, a été promu au rang de Général d’Armée, marquant un moment clé dans la transition politique du pays. Depuis son arrivée au pouvoir après le coup d’État de 2020, Goïta a joué un rôle central dans la gouvernance militaire, et cette promotion renforce encore son influence sur le pays.
Promotions au sein de l’ex-Cnsp
En parallèle, d’autres membres du Comité national pour le salut du peuple (Cnsp), à l’origine du renversement d’Ibrahim Boubacar Keïta, ont également reçu des promotions importantes. Des figures comme Ismaël Wagué et Sadio Camara ont vu leur position au sein de l’armée consolidée, illustrant la montée en puissance continue des militaires dans les hautes sphères du pouvoir malien.
Réactions contrastées au sein de la population
Les promotions n’ont pas manqué de susciter des réactions contrastées au sein de la population. Si certains estiment qu’elles reflètent une reconnaissance légitime des efforts militaires pour stabiliser le pays, d’autres s’inquiètent de l’impact d’une militarisation accrue des institutions. De plus, des critiques émergent sur le coût de ces promotions, à un moment où de nombreux Maliens réclament des investissements plus importants dans les secteurs économique et social.
Un contexte politique délicat
Ces développements interviennent dans un contexte politique complexe, marqué par une instabilité persistante et plusieurs coups d’État. La montée des militaires aux plus hauts échelons de l’État pourrait influencer les futures décisions en matière de sécurité et de politique étrangère. Les mois à venir seront cruciaux pour l’évolution de la transition au Mali, et les observateurs restent attentifs à l’impact de cette nouvelle configuration politique.
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