Dans une décision historique, le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé une réduction des charges d’intérêt pour les pays en difficulté économique qui ont dépassé leurs plafonds d’emprunt. Cette mesure concerne une vingtaine de nations, dont l’Ukraine et le Pakistan, qui ont dû emprunter au-delà de leur quote-part établie au sein du Fonds. Désormais, la surcharge d’intérêt passera de 1 % à 0,6 % sur les prêts qui excèdent la limite de 145 % de leur participation dans le capital de l’institution. Cet allègement de 40 % vise à rendre les prêts du FMI plus accessibles pour les pays en crise économique.
Un soutien accru aux pays les plus vulnérables
En plus de cette réduction des charges, Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI, a confirmé un renforcement de l’aide dédiée aux pays les plus démunis par le biais d’un fonds fiduciaire spécifique. Cet effort vise à assurer une capacité de prêt stable et suffisante pour ces nations, qui sont souvent les plus impactées par les crises mondiales.
Joseph Stiglitz voit une victoire partielle
Joseph Stiglitz, prix Nobel d’économie, qui plaidait pour la suppression totale des surtaxes imposées par le FMI, voit dans cette réforme une avancée importante. Bien que la surtaxe ne soit pas complètement abolie, la réduction des frais marque un premier pas vers une politique de prêt plus équitable et moins pénalisante pour les économies vulnérables.
Vers un FMI plus solidaire
Cette réforme représente une étape vers un FMI plus inclusif et solidaire, en réponse aux critiques selon lesquelles les surtaxes accroissaient les difficultés financières des pays déjà en crise. Elle souligne également la volonté de l’institution d’adapter ses politiques pour mieux soutenir la stabilité économique mondiale et répondre aux besoins des pays en difficulté.
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