Le président américain Joe Biden a présenté des excuses officielles aux Native Americans lors d’un événement le 25 octobre 2024 dans la réserve amérindienne de Gila River, en Arizona. Ces excuses visent à reconnaître les abus et les souffrances infligées aux enfants des peuples autochtones pendant plus de 150 ans, période durant laquelle des milliers d’entre eux ont été séparés de leurs familles et placés dans des pensionnats dans le but d’assimilation. Ces institutions, gérées par le gouvernement et des organisations religieuses, ont été le théâtre de violences physiques, psychologiques, sexuelles et culturelles, laissant des cicatrices profondes dans les communautés autochtones.
Biden a décrit ces événements comme un « pêché qui entache notre âme » et a qualifié cette période de « l’un des chapitres les plus horribles de l’histoire américaine ». Il a souligné que la douleur causée par ces actes « sera toujours une marque de honte importante » dans l’histoire des États-Unis.
Ces excuses arrivent à un moment stratégique, à quelques jours des élections présidentielles du 5 novembre, alors que l’Arizona est considéré comme un État-clé et que la communauté amérindienne y est significative. Cette démarche s’inscrit dans un effort plus large pour reconnaître et réparer les injustices historiques subies par les peuples autochtones.
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