Lors d’une séance de partage avec son gouvernement, vendredi, le président Diomaye a lancé un avertissement fort à ses ministres concernant la gouvernance. Il a insisté sur l’importance de l’irréprochabilité dans leur gestion, déclarant : « Si nous sommes pris à défaut dans le cadre de la gouvernance, le peuple sera désenchanté et on ne pourra plus le mobiliser. »
La Fin de la Solidarité en Cas de Prévarication
Le président a été clair sur le fait que le gouvernement ne manifestera aucune solidarité envers un ministre qui commettrait des actes de prévarication. « Un gouvernement doit être solidaire dans la vérité. Si l’un d’entre nous, en toute connaissance de cause, décide de transgresser, il ne peut entraîner personne dans une solidarité gouvernementale. Ce n’est pas notre rôle », a-t-il souligné.
Un Appel à la Rigueur et à l’Innovation
Diomaye a exhorté ses ministres à ne pas reproduire les actes répréhensibles des anciens régimes. Il les a appelés à œuvrer pour que de tels schémas ne se reproduisent pas et à défendre le nouveau référentiel du gouvernement, tout en vulgarisant ses actions.
Les Principes Directeurs de la Nouvelle Ère
Il a annoncé une transition vers une nouvelle ère de gouvernance, où des principes tels que l’intelligence économique, la veille stratégique, la digitalisation des procédures, la transparence et la reddition des comptes seront au cœur du fonctionnement des administrations publiques et parapubliques.
« Nous entrons dans une nouvelle ère où la qualité de la dépense publique et la culture du résultat seront des principes directeurs », a-t-il conclu, marquant ainsi son engagement vers une gouvernance plus responsable et efficace.
L’avertissement du président Diomaye est un appel à la vigilance et à la rigueur pour ses ministres. En mettant l’accent sur la transparence et la responsabilité, il aspire à construire un gouvernement solide et à regagner la confiance du peuple.
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