Israël menace de riposter après l’attaque qui a fait 12 morts, pour la plupart des enfants, dans un village druze du plateau de Golan. L’ONU, la France et les États-Unis, tout en condamnant cette attaque, appellent tous à la retenue pour éviter « une guerre totale ». À ce stade, les déclarations dominent, mais le ton reste belliqueux côté israélien alors que les consultations sécuritaires se succèdent.
Dès son retour des États-Unis, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu a réuni plusieurs responsables en petit comité, excluant les ministres d’extrême-droite Ben-Gvir et Smotrich. Ensuite, il a tenu une réunion élargie du cabinet de sécurité.
Les pressions internationales sur Israël se multiplient, demandant une réaction modérée après l’attaque sur le stade du village druze de Majdel Shams sur le plateau du Golan. Des médias rapportent qu’un responsable américain aurait demandé à Israël de ne pas frapper Beyrouth. Une source politique israélienne affirme que la riposte israélienne sera forte, mais sans provoquer une déflagration généralisée dans la région.
Le président français Emmanuel Macron a assuré à Benyamin Netanyahu que la France était « pleinement engagée à tout faire pour éviter une nouvelle escalade dans la région ». Il s’est engagé à passer « des messages à toutes les parties prenantes au conflit » et a insisté sur la nécessité de parvenir à une solution politique sur la question de la Ligne bleue, basée sur la résolution 1701.
Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a également condamné l’attaque meurtrière sur le plateau du Golan annexé et a appelé « toutes les parties à la plus grande retenue ». Il a souligné que les civils, et particulièrement les enfants, ne doivent pas continuer à subir le fardeau de la violence qui sévit dans la région.
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