À l’aube de la rentrée scolaire et académique 2024-2025, les préparatifs vont bon train. Le chef du gouvernement, Ousmane Sonko, a présidé une réunion interministérielle au cours de laquelle il a dévoilé une série de 30 mesures destinées à assurer le bon déroulement de la prochaine rentrée. Le Premier ministre en a profité pour relancer le débat sur la question de l’accoutrement en milieu scolaire. « Rappeler qu’il est indispensable, au-delà des uniformes, que l’État veille à éradiquer toutes formes de discriminations liées aux tenues vestimentaires des élèves », a-t-il déclaré.
Ousmane Sonko a fustigé ce qu’il considère comme une « anarchie réglementaire » tolérée par les régimes précédents. « Dans d’autres pays, quand il est décrété que ‘tel port vestimentaire n’est pas autorisé’, tout le monde s’y conforme. En république, ça fonctionne ainsi », a-t-il martelé.
Il a ajouté : « Je vous exhorte à nous présenter un arrêté, dans les plus brefs délais, qui réglera définitivement cette question afin qu’aucun élève ne puisse être discriminé pour des raisons vestimentaires, et qui s’appliquera à toutes les écoles, y compris celles dites ‘étrangères’. Elles se trouvent sur le sol sénégalais, et seules les représentations diplomatiques sont considérées comme territoires étrangers, alors elles appliqueront ce que le Sénégal aura décidé. »
Faisant vraisemblablement référence à la polémique sur le port du voile dans les écoles catholiques sénégalaises, Ousmane Sonko a clairement indiqué que l’État ne tolérera plus de telles situations. À bon entendeur.
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