Lors de la matinale Salam Senegal sur RSI ce 28 octobre 2024, Jacob Seck Ngom, chargé de programme à la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH), a annoncé des mesures visant à garantir un processus électoral inclusif et respectueux des droits humains pour les législatives sénégalaises. Il a révélé que la CNDH a déployé 50 observateurs pour surveiller le déroulement du scrutin et a lancé un projet de suivi médiatique. Ce projet vise à détecter tout discours de haine dans les médias et à évaluer la participation des femmes et des jeunes au processus.
Par ailleurs, Jacob Seck Ngom a mentionné les récentes inondations causées par la crue du fleuve Sénégal et a assuré que la commission avait communiqué des recommandations au Président de la République pour que les élections puissent se dérouler sans obstacles dans les zones touchées.
Il a également annoncé qu’Amsatou Sow Sidibé, présidente de la CNDH, tiendra une conférence de presse le lendemain pour aborder des thèmes cruciaux, tels que la cohésion sociale, les conditions de détention, et les violences faites aux femmes.
M. Ngom a mis en avant les réformes qui ont récemment transformé le comité en une commission nationale indépendante en septembre dernier. Il a salué les initiatives du gouvernement pour renforcer l’institution, notamment par l’appel à candidatures pour le poste de président, avec une exigence de neutralité politique pour les candidats. Soulignant le rôle essentiel de la commission, il a affirmé : « Nous devons adopter une position centriste, car notre impartialité est essentielle. Nous avons pour mission d’alerter, de surveiller et de médiatiser les enjeux. »
La CNDH se positionne ainsi comme un acteur clé dans la préservation des droits humains et de la stabilité démocratique du Sénégal durant cette période électorale.
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