L’ancien parlementaire Cheikh Oumar Sy a récemment exprimé ses préoccupations concernant la dissolution de l’Assemblée nationale par le président Bassirou Diomaye Faye. Sur sa page Facebook, en tant que leader du mouvement pour le renouveau de l’espoir et de la transparence, il a posé une question fondamentale : « L’Assemblée nationale a été clôturée le 30 juin 2024. Pourquoi le président de la République n’a-t-il pas préalablement sollicité l’avis du Conseil constitutionnel sur la date à laquelle l’Assemblée nationale pouvait être dissoute ? »
Doutes et Interrogations
Cheikh Oumar Sy a souligné que pendant plus de deux mois, le débat a été centré sur la non-conformité du Règlement Intérieur de l’Assemblée nationale (RIAN), un document crucial qui devait être mis à jour pour permettre au Premier ministre de faire sa déclaration de politique générale. « Maintenant que ce travail est accompli et que le président de la République a sollicité un avis, il revient au Conseil constitutionnel pour se prononcer sur la dissolution de l’Assemblée nationale. Cela semble tourner en rond », a-t-il déclaré, mettant en lumière les incohérences perçues dans le processus.
Un Appel à la Prudence
Pour Cheikh Oumar Sy, le Premier ministre Ousmane Sonko, qui a récemment affirmé avoir hérité d’un pays en ruine, devrait adopter une approche plus prudente. Il recommande : « faire des économies, passer au vote de la loi de Finances rectificative et préparer la loi de Finances initiale pour 2025. Les élections législatives peuvent se tenir en 2025 sans pression. » Cette perspective vise à éviter une dissolution précipitée de l’Assemblée nationale et à garantir un processus électoral libre de toute influence indue.
La Nécessité d’un Débat Transparent
La position de Cheikh Oumar Sy reflète une volonté de transparence et de responsabilité dans la gestion des affaires publiques. En appelant à une préparation minutieuse et à un débat ouvert sur les questions financières et législatives, il met en avant l’importance de la stabilité institutionnelle et de la rigueur économique.
L’intervention de Cheikh Oumar Sy est un rappel important des défis politiques et économiques auxquels le Sénégal est confronté. En insistant sur une gestion prudente et transparente, il appelle à un processus électoral qui respecte les échéances constitutionnelles et qui se déroule sans pression indue. Cette approche, selon lui, est essentielle pour assurer la stabilité et la prospérité future du pays.
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