Birahim Seck, coordonnateur du Forum Civil, a publiquement interpellé le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, concernant la publication des rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE). À travers un message publié ce mercredi sur sa page X (anciennement Twitter), Seck a mis en avant l’importance de la transparence pour une reddition des comptes véritable et sans complaisance.

Un appel à la transparence

Dans son post, Birahim Seck a insisté sur la nécessité de rendre publics les rapports de l’IGE, rappelant que la reddition des comptes ne doit épargner personne, quelle que soit sa position ou son influence. Il a déclaré : « Monsieur le Président Diomaye, la juste reddition des comptes doit commencer par la publication des rapports de l’Inspection Générale d’État (IGE). Il ne faudrait pas protéger personne. »

Un enjeu national de transparence

Cette déclaration intervient dans un contexte où la demande de transparence et de responsabilité publique devient de plus en plus pressante au Sénégal. Les rapports de l’IGE sont souvent perçus comme un outil clé pour identifier les dysfonctionnements dans la gestion publique, et leur non-publication soulève des interrogations au sein de la société civile et de l’opinion publique.

Birahim Seck, figure incontournable du plaidoyer pour la bonne gouvernance, rappelle ainsi l’importance de ces documents pour le contrôle citoyen et la lutte contre la corruption. Son message souligne également l’attente d’une action rapide et claire de la part du président Diomaye pour renforcer la confiance des citoyens dans les institutions publiques.

L’importance de la reddition des comptes

Le débat sur la reddition des comptes, avec la publication des rapports de l’IGE, s’inscrit dans une dynamique plus large de réformes institutionnelles et de renforcement des mécanismes de transparence. Pour beaucoup, rendre publics ces rapports constituerait un signal fort de l’engagement du gouvernement en faveur d’une gestion rigoureuse et intègre des affaires publiques.

En s’adressant directement au président de la République, Birahim Seck place la question de la transparence au cœur du débat public. Sa demande rejoint celles de nombreux acteurs de la société civile qui estiment que la publication des rapports de l’IGE est indispensable pour instaurer une culture de responsabilité et de transparence au sein des institutions du pays.