Lors de la 79e Session ordinaire de l’Assemblée générale des Nations Unies, le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a exprimé des préoccupations majeures concernant deux conflits critiques qui affectent la paix mondiale.
La tragédie du Sahel
Dans son discours, Faye a d’abord abordé la situation alarmante du Sahel, une région confrontée à une montée en puissance du terrorisme. Il a dénoncé les atrocités commises par des groupes armés, affirmant : « Nous ne pouvons plus fermer les yeux sur la tragédie qui se déroule dans le Sahel. Des groupes terroristes sèment la terreur, pillent et tuent des populations civiles innocentes. »
Le président a souligné que cette région, autrefois stable, est désormais le théâtre d’une violence quotidienne, tout en critiquant l’inertie des Nations Unies et du Conseil de sécurité face à cette crise. Il a également averti que le Sahel ne devrait pas devenir un terrain de rivalités entre puissances étrangères, aggravant encore plus la déstabilisation de la région. Faye a insisté sur le fait que « la paix et la sécurité de l’Afrique sont indissociables de la paix mondiale », appelant ainsi le Conseil de sécurité à jouer pleinement son rôle de garant de la stabilité internationale.
Le conflit israélo-palestinien
La seconde préoccupation de Bassirou Diomaye Faye concerne le conflit israélo-palestinien, qu’il a décrit comme une situation tragique qui perdure depuis trop longtemps. Il a déclaré que « des générations entières y ont grandi sous l’ombre de l’oppression, privées de leur droit fondamental à un État viable. » En tant que président du Comité pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien, il a appelé à un cessez-le-feu immédiat et durable et a réitéré le soutien du Sénégal à la solution des deux États, avec Jérusalem-Est comme capitale de la Palestine, en conformité avec les résolutions des Nations Unies.
Faye a qualifié cette guerre de « plaie ouverte sur la conscience internationale », soulignant que les hostilités n’épargnent ni les femmes ni les enfants, et détruisent des infrastructures vitales. Il a insisté sur la nécessité de rétablir le droit international humanitaire dans toutes les zones de conflit et a exhorté les Nations Unies à jouer un rôle actif de médiateur et de garant de la paix.
Le discours de Bassirou Diomaye Faye à l’Assemblée générale des Nations Unies met en lumière l’urgence d’une action concertée pour faire face à ces crises majeures. Son appel à la communauté internationale pour qu’elle prenne des mesures significatives contre le terrorisme au Sahel et pour la paix en Palestine témoigne de l’engagement du Sénégal envers une diplomatie proactive et un soutien indéfectible aux droits humains à l’échelle mondiale.
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