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AccueilA LA UNEAlioune Tine alerte : «Nous avons une présidence verrouillée, inaccessible, confinée»

Alioune Tine alerte : «Nous avons une présidence verrouillée, inaccessible, confinée»

Alioune Tine n’est pas pleinement content de la gestion actuelle du pouvoir par le duo Diomaye – Sonko. Le patron de Afrikajom Center a listé plusieurs insatisfactions hier lors du « Grand Jury » de la Rfm.

«Les problèmes que j’observe. Nous avons une présidence qui est pratiquement verrouillée, inaccessible pratiquement confinée pour certaines organisations. Que ce soit pour les assises, les gens de la société civile, de la presse, les syndicats (…) Il y a une nécessité absolue pour le président de la République d’ouvrir ses portes aux sénégalais, de parler aux sénégalais. Il est extrêmement important également pour Ousmane Sonko, le premier ministre.»

Le volet manquant

«C’est le cabinet politique qui vous permet d’être en contact avec les autres. De parler aux autres, de régler les problèmes. Il me semble que ce volet-là est un volet manquant à la présidence et à la primature. Qu’on le veuille ou non. En dehors des proches, les autres, il y a une espèce de ligne de partage, une ligne de démarcage, de discrimination dont souffrent beaucoup de sénégalais.»

L’alerte de Alioune Tine

«On les voit faire. Nous en tant que société civile on fait notre rôle. La démocratie c’est biface. Le gouvernement gouverne. Vous avez aussi la contre démocratie. Les opinions qui sont contre, qui veillent, qui alertent et à qui il faut prêter attention. Parce que quand les gens font des alertes précoces sans des réponses rapides adéquates, on va vers la catastrophe.»

L’éternel recommencement

« On n’a même pas mis en place les institutions adéquates pour tirer les leçons. Et quand on ne tire pas les leçons du passé, vous recommencez. On va aller vers l’éternel recommencement et l’éternel recommencement va amener le désenchantement, la désillusion, la confusion, les malentendus, les violences, les tensions. Et nous n’en avons pas besoin au Sénégal. nous avons une sous-région qui est en feu.»

Rejet systématique des critiques

«Il faut faire la correction dans un cadre apaisé. Où il y a le débat démocratique accepté. Les critiques constructives il faut les accepter. Je pense que la plupart des gens sont dans la construction. Mais rejeter systématiquement les critiques vous faites peur aux gens et vous allez petit à petit vers un système autoritaire. Or, les sénégalais sont rebelles à toute forme d’autoritarisme. »


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