Dakar, 26 septembre 2024 — Aïcha Fatty, récemment libérée sous bracelet électronique après avoir été arrêtée pour escroquerie, est au cœur d’une controverse qui soulève des questions sur la fiabilité d’Orabank et les circonstances de son affaire. Accusée d’avoir orchestré un retrait frauduleux de plus de 800 millions FCFA du compte bancaire d’Abdoulaye Thiam, les allégations portées contre ce dernier semblent désormais contestées.
En effet, la légitimité de cette accusation est mise en doute, car, selon les pratiques bancaires habituelles, un retrait dépassant deux millions de francs CFA nécessite la validation explicite du titulaire du compte. Cela soulève des interrogations sur le rôle d’Orabank dans cette affaire et sa capacité à protéger ses clients contre des actes frauduleux.
Des sources proches de l’affaire suggèrent que les accusations portées contre Abdoulaye Thiam pourraient être infondées, remettant ainsi en question la crédibilité de l’établissement financier. Orabank est donc appelé à prendre ses responsabilités face à ces accusations graves, afin de restaurer la confiance de ses clients et du public.
Malgré sa libération, Aïcha Fatty est toujours tenue de rembourser l’intégralité du montant qu’elle aurait escroqué à Abdoulaye Thiam. Cette obligation met en lumière la nécessité d’une justice équitable et d’une procédure transparente dans le traitement de telles affaires.
Alors que cette situation continue d’évoluer, elle soulève des questions plus larges sur les mécanismes de sécurité des banques, la protection des clients et la manière dont les accusations d’escroquerie sont traitées dans le système judiciaire sénégalais.
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