La Cour de cassation a en partie annulé la condamnation de Papa Massata Diack, ancien consultant marketing de la Fédération internationale d’athlétisme et fils de l’ex-président de l’IAAF, dans l’affaire du dopage d’athlètes russes. Condamné initialement à cinq ans de prison pour corruption, il sera rejugé pour complicité de corruption passive par la cour d’appel de Paris.
La Cour de cassation a rendu une décision importante ce mercredi dans le cadre de l’affaire du dopage d’athlètes russes impliquant Papa Massata Diack. Fils de Lamine Diack, ancien président de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF), Papa Massata Diack avait été condamné à cinq ans de prison pour corruption et complicité de corruption. Cependant, cette condamnation a été partiellement annulée par la plus haute juridiction française.
Papa Massata Diack, ancien consultant marketing de l’IAAF, avait été reconnu coupable d’avoir joué un rôle majeur dans la dissimulation des cas de dopage d’athlètes russes en échange de pots-de-vin. Ce scandale de dopage, qui a éclaté en 2011, avait ébranlé l’ensemble du monde sportif et terni l’image de l’athlétisme mondial. Selon l’enquête, Diack et d’autres hauts responsables de l’IAAF auraient facilité la dissimulation des résultats de tests antidopage positifs en échange de paiements.
Suite à l’annulation partielle de la condamnation, l’affaire a été renvoyée devant la cour d’appel de Paris, où Papa Massata Diack devra répondre de nouvelles accusations de complicité de corruption passive. Cette décision de la Cour de cassation signifie qu’il n’est pas totalement innocenté mais que certains aspects de l’affaire doivent être réexaminés.
Les observateurs suivront de près ce nouveau procès qui pourrait redéfinir le rôle de Papa Massata Diack dans ce scandale de dopage et qui met une fois de plus en lumière les défis liés à la lutte contre la corruption dans le sport international.
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