Accusations contre le Régime de Macky Sall : « NAY LÉÉR » Exige Redevabilité et Transparence

Lors d’une conférence de presse récente, le Premier ministre Ousmane Sonko et son gouvernement ont vivement critiqué la gestion économique du pays sous le régime de Macky Sall, l’accusant de détournements de fonds publics, de mauvaise gouvernance et de manipulation des chiffres concernant la dette publique et le déficit budgétaire. Ces accusations, qui visent à mettre en lumière les dérapages financiers du régime précédent, ont suscité une réaction de Babacar Mbaye Ngaraf, coordonnateur de la plateforme « NAY LÉÉR », qui appelle à plus de transparence et de redevabilité.

Mbaye Ngaraf a insisté sur la nécessité d’un examen approfondi des faits avant toute conclusion, exhortant la Cour des comptes à jouer son rôle dans cette affaire. Il a déclaré : « Nous aimerions attendre les conclusions de la Cour des comptes, mais le Premier ministre ayant engagé sa responsabilité, il est important que les anciens responsables rendent compte au peuple sénégalais. »

Le coordonnateur de « NAY LÉÉR » a également insisté sur l’importance pour les personnes incriminées de répondre aux accusations avec des preuves irréfutables ou d’assumer leurs responsabilités si les faits sont avérés. Selon lui, le silence des anciens responsables ne fait qu’alimenter la frustration populaire et éroder davantage la confiance des citoyens dans les institutions publiques.

En outre, Mbaye Ngaraf a mis en lumière plusieurs dossiers sensibles, notamment ceux liés à l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS) et à l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER), appelant à une « opération coup de poing » pour traiter ces affaires en toute urgence. Il considère cette initiative comme essentielle pour restaurer la confiance des citoyens et encourager un patriotisme nécessaire à la bonne gestion du pays.

Cette demande de transparence et de redevabilité est cruciale dans un contexte où la population sénégalaise exprime de plus en plus son désir de voir les responsables politiques rendre des comptes sur la gestion des ressources publiques et l’intégrité des institutions.